Journée Diocésaine pour les personnes séparées, divorcées, remariées

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La rencontre le 18 octobre correspond à la fête de saint Luc, « l’évangéliste de la tendresse de Dieu » selon la belle expression de Dante. Il relate notamment la parabole du fils prodigue qui est en réalité la parabole du père, prodigue d’amour (Lc 15).
Alors que ses fils le considéraient comme un être sévère et économe, il se révèle dépensier, débordant d’amour. Il est là pour brûler les peurs et les égarements dans son coeur de père.
« Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé » (Lc 15,32). Ces dernières paroles du père introduites par « il fallait », renvoient à l’action même de Dieu, à son plan de salut. Jésus utilise l’expression dans ces annonces de sa Passion et de sa Résurrection. Il révèle ainsi que Dieu n’a qu’un désir : partager son amour avec tous les hommes et les attirer dans la communion éternelle de vie avec lui. Pour cela, Jésus son Fils a partagé l’expérience de l’exclusion du cercle des bienportants, le sentiment d’incompréhension et d’abandon, ainsi que l’angoisse face aux souffrances. Même là nous ne sommes plus seuls, Jésus nous y a précédés pour frayer un chemin de vie vers le Père. A travers le cadet de la parabole, il m’invite à ne pas dilapider mes talents, mais à les faire fructifier en vue du Règne des cieux. Et à travers le fils aîné, il m’invite à reconnaître le prochain comme mon frère et à renouer une relation de charité avec lui.
Que cette journée de réflexion sur les solitudes que nous avons à affronter, soit éclairée par cette Bonne Nouvelle d’un Dieu qui ne se lasse pas de nous aimer et de nous appeler à vivre selon l’Esprit d’amour et de communion qui a animé la vie de Jésus.

+ Vincent Dollmann
Archevêque de Cambrai

Article publié par Service communication • Publié le Lundi 31 août 2020 • 815 visites

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